Les protagonistes : Carole, Ludovic, Sandrine, Valérie et Véronique
Nous sommes allés chercher Quix la veille. 1h30 pour monter en van, la bourrique ! Il a dormi dans le parc d'Itak.
J0 Dimanche 21 juillet : Départ 8h45 de chez Marcel - Valerie part plus tard et chante dans sa voiture à tue tête. Nous avons eu droit à des extraits via messanger !Quix a mis moins de temps à monter dans le van. La pauvre Alya a été un peu stressé par se gros gamin et son cinéma. La route se passe bien malgré les départs en vacances. On galère un peu pour trouver une place "caravane" pour manger le midi sur l'autoroute.
On commence le séjour par tartine de St Nectaire !
Une fois sortie de l'autoroute, il nous reste une bonne heure de route nationale qui n'en finit pas. Du coup, nous partons à la recherche d'une pompe à essence. Quix ne se tient pas bien dans les virages. Nous arrivons enfin vers 17h30. Les chevaux sont en paddock à "cheval découverte" ferme equestre à Polminhac. Rhawa fait équipe avec Quix, Alya et Lima ensemble et Monoï seule pour cette première nuit. Les vans sont garés en pente et Valérie craint de ne pouvoir repartir. Elle met des câles ! Nous sommes hebergés à l'hotel de Polminhac où nous nous rendons en voiture (environ 2 kilomètres). Au menu, melon avec glace cassis, cassolette de St Jacques et bougies pour l'anniversaire de ludo !
J1 Lundi 22 juillet : Départ à 9h00 pour Prat de bouc - On part tranquillement à pied par la route et ensuite ça monte, ça monte, ...
Les chevaux ont une bonnes allures, Monoi peine un peu. Valerie n'hésite pas à descendre, Rhawa prend son temps. Soleil de plomb et chaleur sont au rendez-vous. La crème solaire est obligatoire si on ne veut pas cuire. Nous grimpons jusqu'à la crête par une route interminable. Nous décidons de faire halte sur le bas côté large et herbeux et surtout, l'un des seul endroit où il y a des arbres. Nous cotoyons un troupeau de salers bien curieuses. Alya nous fait une frayeur en s'entourrant dans sa longe zig zag. Une fois saucissonnée et coincée, elle attend qu'on la délivre.
On repart après une bonne heure de pause et il fait toujours aussi chaud. Nous arrivons enfin en haut sur de grandes étendues. Le point d'eau tant attendu est là ! Nous traversons des estives qui ressemblent aus steppes mongoles. Il fait chaud et nos gourdes sont vites vides. Nous longeons la crêtes et constatons que c'est un faux plat. nous montons encore et encore. 1600m nous atteignons le col de la chèvre et ça continue de monter par un petit chemin le long du vide. Quix mettra plusieurs fois les pieds dans le vide sans s'affoler ... la force tranquille. 1860m nous atteignons le plomb du Cantal mais il faut en faire le tour. vlérie part en repérage par la gauche mais cela lui semble très escarpé. On prend donc le chemin de gauche et finissons dans les escaliers brinqueballants, m'enfin ça passe.
Descente vers la station de Prat de bouc par la piste verte du Lioran. Pour finir cette journée, nous passons dans un troupeau de vaches, les juments ne sont pas rassurées.
Journée chaude avec de forts denivelés. Carole a marché ! comme tout le monde d'ailleurs. Nous méritons nos douches. Nous sommes hebergés à la station en dortoir les chevaux ont des paddocks au pieds des remontées mécaniques. Ils vident les abreuvoirs et dévorent leurs rations de foin et granulés. Alya et Rhawa ont commencé à blesser à la sangle.
Nous finissons la journée autour d'une truffade et d'un gateau au chocolat.
J2 Mardi 23 juillet : Départ à 9h30 de Prat de Bouc en direction de Chalinargues. Il fait déjà chaud mais heureusement le tracé du jour prévoit des sous bois. Hier, nous sommes montés donc aujourd'hui, il faut redescendre. La forêt, plusieurs cascades sur notre parcours, c'est très agréable. Nous marchons encore pas mal car les descentes sont accidentées et plaine de cailloux. D'ailleurs, une pierre ronde sous la chaussure et chutte version dessin animé pour Sandrine. Elle en sera quite pour une belle tâche noire sur le fessier.
Nous traversons Albepierre 1000 mètres d'altitude et continuons vers Murat. En surplombant Murat, on aperçoit le tracé qu'il va faloir faire autour du rocher de Bonnevie et de sa vierge à l'enfant. Un fois Murat passé, ça grimpe bien et nous nous posons dans un champs le long d'un chemin avec une haie d'arbre.
Après 2h de pause avec sieste nous partons à la recherch d'eau pour remplir nos gourdes. Le tracé est ponctué de fontaines où les chevaux boivent systématiquement ; ils ont manqué le premier jour, alors maintenant dès qu'ils peuvent, ils boivent ! On se retrouve sur le tracé d'une course d'endurance que l'on suit un bon moment. Nous arrivons enfin à Chalinargues et surprise, des vaches sont en liberté dans le village. Personne n'est présent pour nous accueillir à la maison de la Pinatelle. nous appelons et Brigitte vient à notre aide. Les chevaux sont tous ensemble dans un paddock et nous,dans un gîte à côté. Nous allons au restaurant du village Chez Jo pour déguster un aligo saucisse.
J3 Mercredi 24 juillet : De Chalinargues vers le Puy Mary Lima s'est faite taper pendant la nuit, grosse balafre au jarret droit. Pour une fois que ce n'est pas Rhawa ! Ludo soigne ... Petit déjeuner à 8h, Valérie est crevée car elle n'arrive pas à dormir plus que quelques heures. Départ à 9h30 en passant chez Jo récupérer nos pique-niques. Nous suivons toujours le tracé de la course d'endurance et nous nous trouvons derrière un groupe de cavaliers du centre équestre voisin. La carte n'est pas très précise. Nous prenons un chemin qui se révèle ne pas être celui de notre tracé. Ce n'est pas bien grave, le terrain est bon et laisse plusieurs options possibles vers le lac du pêcher. Nous rattrapons le tracé d'endurance en sens inverse et là, collection de portillons à ouvrir. On s'amuse un peu et laissons passer le groupe de cavaliers précédemment devant nous.
Passage à Fortunies puis Le monteil, nous profitons d'un gué pour faire la pause déjeuner. Ludo ronfle pendant sa sieste. D'ailleurs, aujourd'hui il a mis son superbe collant qui lui vaut les moqueries de ses camarades. Cela va le poursuivre durant le reste de la rando.
On repart pour une montée infernale vers le plateau du Limon. Encore une fois cela ressemble aux steppes de Mongolie mais cette fois-ci les abreuvoirs fleurissent tout le long de notre parcours. On se paye même le luxe d'un galop mais il ne dure pas longtemps. nous sommes au coeur des estives et devont passer à travers les troupeaux de vaches. Ce qui se complique, c'est lorsqu'il faut pousser les vaches , avec les chevaux qui ont peur, et en plus, ouvrir les barrières. Ce sont de vraies commères les vaches ! C'est Ludo et son collant qui s'y colle ! Le balisage se compose de barettes oranges que nous perdons de vue à un moment donné. Nous nous relayons pour ouvrir les barrières des estives, passons des bras de rus boueux ou quasi désechés. Nous nous rendons bien compte avoir dérogé au tracé prévu lorsque l'on passe une barrière plutôt rustique en barbelé et retrouvons la barette orange de l'autre côté. Le principal est d'arriver à bon port et il faut avouer que la vue dégagée et les dénivelés laissent peu de marge d'erreur. Grosse descente en zig zag, paquetage et fatigue des chevaux, allez tout le monde marche. Ludo qui est devant, prend l'initiative d'un raccourci dans lequel il a bien failli perdre Valérie et Véronique qui ont bien failli se casser la figure. Il se fait ouspiller mais refait une tentative vouée dès le départ à l'echec. Tout le monde suit le long et sinueux tracé vers la vallée.
Il ne reste plus que quelques kilomètres sur une route de campagne, plate et là le tonnerre gronde ... une nuée de grêlons de la taille de petits pois s'abat sur nos trombines. Aux vues des prévisions météo d'avant notre départ de Paris, nous avions fait le choix de ne pas nous encombrer des capes de pluie. Test des minis kway peu probant, nous sommes trempés en 2 minutes. Le soleil nous accueille aux Claux. Les chevaux sont dans un grand pré et ont bon appétit. Pour nous, accueil en gîte avec dortoir et un bon repas composé d'une tarte poire/bleu, saucisse lentille et mousse chocolat. Nous avons eu tellement soif jusqu'à présent que nous faisons le plein de boisson à emmener en plus.