Les chevaux : Alya, D'une D'or, Givenchy, Quix et Rhawa
Vidéo à la fin du récit
J0 :
Carole a déposé Quix la veille aux écuries de Sandrine et Ludo ; Véro les rejoindra tôt, donc départ de l'Ile de France pour tout le monde vers 9h. Valérie part un peu plus tard des Landes mais arrivera bien avant. On enchaine les kilomètres sans pause jusqu'au déjeuner. Une seconde pause café au Pont Eiffel dans l'après midi et nous terminons le trajets par 45 minutes de routes sinueuses. Nous retrouvons Valérie vers 18h15 chez Pierre et Déa à Ispagnac.
Installation des chevaux dans les paddocks (Rhawa avec Quix, Alya avec Gigi et D'une toute seule). Nous prenons possession de nos chambres. Un petit coup de Gentiane à l'apéro pour faire connaissance avec nos hôtes, qui ont longtemps été bénévoles sur la mythique course d'endurance de Florac. Pierre nous propose quelques alternatives de tracés que nous reportons sur nos cartes. Il nous donne les consignes pour passer la passerelle piétonne de St Julien (pied à terre et pas plus de 2 chevaux à la fois). Nous partageons ensuite un bon repas composé de gougères au fromage et sa salade verte aux noix, des lasagnes maison, fromages locaux et mousse aux chocolat.
J1: 34km :
Il a plu toute la nuit mais le soleil nous accueille au saut du lit. Petit déjeuner, préparation des chevaux et des paquetages, objectif de partir avant 10h rempli avec un départ à 9h45. Nous descendons au village à pied par un chemin pitoresque et caillouteux. La sortie un peu dangereuse se fait dans un virage à la sortie d'Ispagnac. Un employé communal nous aide à traverser et se met devant nous en warning pour facilité notre passage car les voitures roulent vite et ont peu de visibilité.
Nous traversons le Tarn et le longeons jusqu'à Florac 3 rivières. Notre tracé chemine une grande partie sur le tracé de la course. Nous le quittons momentanément après Florac où nous longeons le Tarnon et la Mimente (on a donc longé les 3 rivières !). Nous empruntons une voie verte recemment créée. Il y a quelques passages étroits et nous arrivons enfin à la fameuse passerelle suspendue de St Julien.
Je m'engage en premier avec Alya, suivies de Valérie et D'une. Ca bouuuuuge ! On se tient au garde corps. Alya écarte les postérieurs pour se stabiliser. Sensation bien étrange. Ludo et Givenchy suivis de Carole (qui a le vertige) avec Quix, même pas peur ! Véro et Rhawa enchainent, Rhawa accèlére bien à la fin. On a compris qu'il veut en finir au plus vite.
Arrêt pique nique avant la pluie, ce qui nous permet de nous équiper avec nos jolis ponchos rouges achetés pour l'occasion ! Nous sommes en partie protégés de la pluie dans la forêt mais nous commençons une ascension de 925m dont 10 beaux lacets. Les terrains nous permettent d'avancer au trot et la pluie finit par s'arrêter. Nous arrivons au camping de Barre des Cévennes accueillis par l'âne de la maison et les jeunes touristes qui viennent voir nos chevaux.
Installation dans une chambre avec des lits supperposés, douche pas très chaude, voir froide ...
Les chevaux seront mis dans 2 grands prés avec de l'herbe jusqu'au ventre.
Repas du soir en compagnie d'une troupe de motards et des groupes de randonneurs pédestres. Le repas est vraiment copieux : soupe, charcuterie, omelette aux morilles, daube de sanglier et ile flottante. Nous discutons avec des randonneurs à pied qui nous expliquent qu'ils ont dû dévier leur tracé pour pouvoir trouver un hébergement libre...
J2 : 37km :
Petit déjeuner avec les motards qui sont très en forme ! Farandole de confitures faites maison pour notre plus grand bonheur. On a juste envie de tout goûter. Départ vers 9h30 pour traverser la ville de Barre des Cévennes.
Puis nous grimpons sur le versant d'en face qui nous offre une magnifique vue sur cette ville qui porte bien son nom. Arrivés sur le plateau, nous nous offrons un beau galop jusqu'à la pointe où se situe un buron.. Dans l'euphorie nous avons loupé notre chemin donc demi tour....On cherche le chemin un moment car le terrain est en montée avec beaucoup de broussailles et de rochers, cela nous semble plutôt casse gueule et il n'y a pas de chemin ! Les uns et les autres choisissent leur trace comme ils peuvent et nous attaquons la côte dans la broussaille.... Rhawa n'est pas en reste et emmène Véro qui se retourne un ongle ... bon on est en haut finalement. Le chemin recherché est en fait en parallèle de celui que nous empruntons. On reprend notre tracé qui nous emmène au col de Faïsse et nous offre une jolie vue sur le buron de notre galop enchanté.
On continue jusqu'à l'Hospitalet où nous quittons la route pour un long chemin d'abord dur et plein de cailloux donc on fait la pause "Balisto". Mais ensuite tayoooo on peut galoper plusieurs kilomètres. D'une toute contente d'être devant se lâche un peu mais c'était sans compter sur Alya qui part plein cul pour la rattraper, suivi de Rhawa qui n'est toujours pas en reste. Givenchy égale à lui même arrive quand il arrive avec Quix. Pause buvette dans une source avant de finir de grimper sur une plaine entourée de sapins. Pour redescendre, nous mettons pied à terre car nous empruntons une route bitumée qui porte encore les traces des pointes de tungstène des chevaux ayant courru Florac.
Pause déjeuner le long d'une rivière dans une petite clairière aménagée d'un tipi. Comme la veille, la pluie s'annonce alors nous nous équipons de nos supers ponchos rouges !
L'ascension des 1600 m du Mont Aigual se fait dans le silence et le brouillard ...bref on ne voit pas grand chose et le vent est glacé donc on ne s'attarde pas. On redescend tranquillement jusqu'au village de l'Espérou par les pistes de ski. Les chemins sont remplis de caillasse, pas évident pour les chevaux. Nous trouverons l'Hôtel du Parc et installerons les chevaux sous la pluie dans leur paddock (pas d'abri pour eux malheureusement, ils passeront la nuit sous la flotte).
Après une douche bien chaude, on met les chaussures à sécher et on file prendre l'apéro à la brasserie.
On finit la journée par un bon repas composé de tartare de tomate ou chèvre chaud, roti de porc, pomme de terre, crème de marron chantilly ou crème brulée.
Les chambres sont agréables et nous dormirons comme des masses.
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