Ille-et-Vilaine — Wikipédia

2024 : La Bretagne
(Ile et Vilaine/ Morbihan)

du 13 avril au 19 avril 2024



Les protagonistes : Alya et Sandrine, Rhawa et Véronique, Givenchy et Ludovic, D'une D'or et Valérie, Gharib et Florence
Grâce à l'aide d'une connaissance faisant régulièrement cette randonnée, nous avons pu profiter de son tracé et de ses conseils.

Les cavaliers : Carole, Ludo, Sandrine, Valérie et Véronique

Les chevaux : Alya, D'une D'or, Givenchy, Quix et Rhawa

J0 : Carole a déposé Quix la veille aux écuries de Sandrine et Ludo ; Véro les rejoindra tôt, donc départ de l'Ile de France pour tout le monde vers 9h. Valérie part un peu plus tard des Landes mais arrivera bien avant. On enchaine les kilomètres sans pause jusqu'au déjeuner. Une seconde pause café au Pont Eiffel dans l'après midi et nous terminons le trajets par 45 minutes de routes sinueuses. Nous retrouvons Valérie vers 18h15 chez Pierre et Déa à Ispagnac.

Installation des chevaux dans les paddocks (Rhawa avec Quix, Alya avec Gigi et D'une toute seule). Nous prenons possession de nos chambres. Un petit coup de Gentiane à l'apéro pour faire connaissance avec nos hôtes, qui ont longtemps été bénévoles sur la mythique course d'endurance de Florac. Pierre nous propose quelques alternatives de tracés que nous reportons sur nos cartes. Il nous donne les consignes pour passer la passerelle piétonne de St Julien (pied à terre et pas plus de 2 chevaux à la fois). Nous partageons ensuite un bon repas composé de gougères au fromage et sa salade verte aux noix, des lasagnes maison, fromages locaux et mousse aux chocolat.

  

J1: 34km : Il a plu toute la nuit mais le soleil nous accueille au saut du lit. Petit déjeuner, préparation des chevaux et des paquetages, objectif de partir avant 10h rempli avec un départ à 9h45. Nous descendons au village à pied par un chemin pitoresque et caillouteux. La sortie un peu dangereuse se fait dans un virage à la sortie d'Ispagnac. Un employé communal nous aide à traverser et se met devant nous en warning pour facilité notre passage car les voitures roulent vite et ont peu de visibilité.
Nous traversons le Tarn et le longeons jusqu'à Florac 3 rivières. Notre tracé chemine une grande partie sur le tracé de la course. Nous le quittons momentanément après Florac où nous longeons le Tarnon et la Mimente (on a donc longé les 3 rivières !). Nous empruntons une voie verte recemment créée. Il y a quelques passages étroits et nous arrivons enfin à la fameuse passerelle suspendue de St Julien.

  

  

Je m'engage en premier avec Alya, suivies de Valérie et D'une. Ca bouuuuuge ! On se tient au garde corps. Alya écarte les postérieurs pour se stabiliser. Sensation bien étrange. Ludo et Givenchy suivis de Carole (qui a le vertige) avec Quix, même pas peur ! Véro et Rhawa enchainent, Rhawa accèlére bien à la fin. On a compris qu'il veut en finir au plus vite.
Arrêt pique nique avant la pluie, ce qui nous permet de nous équiper avec nos jolis ponchos rouges achetés pour l'occasion ! Nous sommes en partie protégés de la pluie dans la forêt mais nous commençons une ascension de 925m dont 10 beaux lacets. Les terrains nous permettent d'avancer au trot et la pluie finit par s'arrêter. Nous arrivons au camping de Barre des Cévennes accueillis par l'âne de la maison  et les jeunes touristes qui viennent voir nos chevaux.

  

Installation dans une chambre avec des lits supperposés, douche pas très chaude, voir froide ...
Les chevaux seront mis dans 2 grands prés avec de l'herbe jusqu'au ventre.
Repas du soir en compagnie d'une troupe de motards et des groupes de randonneurs pédestres. Le repas est vraiment copieux : soupe, charcuterie, omelette aux morilles, daube de sanglier et ile flottante. Nous discutons avec des randonneurs à pied qui nous expliquent qu'ils ont dû dévier leur tracé pour pouvoir trouver un hébergement libre...

  


J2 : 37km : Petit déjeuner avec les motards qui sont très en forme ! Farandole de confitures faites maison pour notre plus grand bonheur. On a juste envie de tout goûter. Départ vers 9h30 pour traverser la ville de Barre des Cévennes. Puis nous grimpons sur le versant d'en face qui nous offre une magnifique vue sur cette ville qui porte bien son nom. Arrivés sur le plateau, nous nous offrons un beau galop jusqu'à la pointe où se situe un buron.. Dans l'euphorie nous avons loupé notre chemin donc demi tour....On cherche le chemin un moment car le terrain est en montée avec beaucoup de broussailles et de rochers, cela nous semble plutôt casse gueule et il n'y a pas de chemin ! Les uns et les autres choisissent leur trace comme ils peuvent et nous attaquons la côte dans la broussaille.... Rhawa n'est pas en reste et emmène Véro qui se retourne un ongle ... bon on est en haut finalement. Le chemin recherché est en fait en parallèle de celui que nous empruntons. On reprend notre tracé qui nous emmène au col de Faïsse et nous offre une jolie vue sur le buron de notre galop enchanté.
On continue jusqu'à l'Hospitalet où nous quittons la route pour un long chemin d'abord dur et plein de cailloux donc on fait la pause "Balisto". Mais ensuite tayoooo on peut galoper plusieurs kilomètres. D'une toute contente d'être devant se lâche un peu mais c'était sans compter sur Alya qui part plein cul pour la rattraper, suivi de Rhawa qui n'est toujours pas en reste. Givenchy égale à lui même arrive quand il arrive avec Quix. Pause buvette dans une source avant de finir de grimper sur une plaine entourée de sapins. Pour redescendre, nous mettons pied à terre car nous empruntons une route bitumée qui porte encore les traces des pointes de tungstène des chevaux ayant courru Florac.
Pause déjeuner le long d'une rivière dans une petite clairière aménagée d'un tipi. Comme la veille, la pluie s'annonce alors nous nous équipons de nos supers ponchos rouges !
L'ascension des 1600 m du Mont Aigual se fait dans le silence et le brouillard ...bref on ne voit pas grand chose et le vent est glacé donc on ne s'attarde pas. On redescend tranquillement jusqu'au village de l'Espérou par les pistes de ski. Les chemins sont remplis de caillasse, pas évident pour les chevaux. Nous trouverons l'Hôtel du Parc et installerons les chevaux sous la pluie dans leur paddock (pas d'abri pour eux malheureusement, ils passeront la nuit sous la flotte).
Après une douche bien chaude, on met les chaussures à sécher et on file prendre l'apéro à la brasserie.
On finit la journée par un bon repas composé de tartare de tomate ou chèvre chaud, roti de porc, pomme de terre, crème de marron chantilly ou crème brulée.
Les chambres sont agréables et nous dormirons comme des masses.


J3 : 26km :  Il a plu toute la nuit et il pleut encore quand nous nous levons ! Les chevaux sont raides, leurs dos contractés. On prépare à l'abris sur le parking de l'hotel. On monte à pied la route vers la station où nous sommes passés la veille. Ce ne sera pas la meilleure journée ...
Pierre nous a tracé un chemin alternatif pour couper (nous avancerons pas mal au galop). On ne se pose même pas la question vu le temps. On mange même à cheval.
Une petite passerelle à passer qui ne pose pas de soucis.
Le temps se lève lorsque l'on arrive à Meyrueis. Pause photo au rond point où une stèle se dresse en hommage à  Persik (étalon emblématique en endurance, très utilisé dans cette région) et 2 de ses descendants. On amorce la montée dans le Causse accompagnés par un groupe de vautours (on en prend plein les yeux). Entrainement TREC avec passage de deux barrières qui nous induisent en erreur (on loupe notre chemin et on se retrouve bloqué par une clôture). On trouve une sortie proche de notre destination et on descend tranquillement vers la Citerne.

Nous sommes accueillis par un gros patou et ses copains poilus. Nous sommes arrivés tôt et avons pu prendre le temps de nous occuper des chevaux qui seront en paddock. Rigolade en mettant le foin. Nous serons intallés dans de belles chambres d'hôtes. Pas de réseau du tout donc pause téléphone obligé ! Deux cavalières d'endurance (qui attaquent leur randonnée le lendemain) partageront la soirée avec nous. Nos hôtesses ne manqueront pas d'anectodes équestres. La mère de son apprentie nous a préparé un hachis parmentier et un gâteau au chocolat.

J4 : Le soleil est de retour ! Tout a pu sécher correctement.
Après avoir préparé notre petit déjeuner, nous préparons les chevaux à la barre d'attache. Nous partirons pour 35km.
Nous découvrons le plateau du Mejean qui s'étend à l'infini, accompagnés de nouveau par le vol des vautours. Passage le long du parc des chevaux przewalsky que nous ne verrons pas ! On prends le temps d'une pause pique nique dans la forêt mais le temps est menaçant. Obligés de mettre nos superbes ponchos pour repartir. La descente vers Ispagnac se fait dans le grondement des orages. Nous passons des passages canadiens ; des petits moutons se permettront quand même de nous suivre un moment. On avance et on loupe un chemin. On rattrape notre tracé par Quézac et traversons le Tarn à gué.
La dernière montée que l'on fait à pied est interminable.  Entre l'humidité ambiante et les ponchos, c'est l'enfer. Nous suons à grosses gouttes. Nous retrouvons vite fait nos marques chez Pierre !
Avant le diner, il se met à tomber des trombes d'eau et il pleuvra quasiment toute la nuit. Pour le repas, Pierre et sa femme nous ont préparé des beignets de pomme de terre, du sanglier aux chataignes et de la mousse au chocolat.

J5 : 25km : C'est plus cool, boucle autour d'Ispagnac sans bagagerie. Départ sous un beau soleil et direct ça mooooonte.
Véronique cherche le bon chemin, on tourne en rond, elle sort google maps et c'est bon, on repart !

Questionnement sur le tracé .... on emprunte d'abord un chemin mais ça broussaile trop, ce n'est pas le bon .... on voit un mini chemin, allez, ça sera celui-ci, ça monte, encore et encore et encore mais le chemin s'amenuise de plus en plus pour ne plus faire que la largeur des chevaux. Avec le vide sur le côté ceux qui étaient restés à cheval finissent par mettre pied à terre... C'est le sentier de chaumette qui va marquer les esprits. Valérie et surtout Carole (qui se retrouvent en bout de file) ont le vertige. Ambiance tendue, ça fait de l'huile le long du vide. Sandrine, qui est devant, en rigolera.
Le sentier continue mais une alternative plus raisonnable s'offre à nous. On reprend donc le tracé de la course de Florac avec un beau chemin.. Arrivés en haut, on avance et on se permet un beau galop le long de la corniche ... on a perdu Givenchy en route ... ah il arrive !
Pause pique nique dans les sapins avant de redescendre par le village typique de Lonjagnes et ses maisons de pierres noires.
Arrêt buvette dans le Tarn que nous longerons ensuite jusqu'à Ispagnac. Nous remonterons par le chemin du premier jour, bien raide et plein de cailloux.
Une fois tout le monde dessélé, matos nettoyé, nous allons prendre un verre à Florac pour fêter la fin de cette jolie randonnée !
Pour notre dernière soirée, Pierre nous a fait des gnocchi !


 


Voici les différents hébergements:

J0, J4 et J5: 
Pierre et Dea amatuzzi

37 route de Salenson

48320 ISPAGNAC

0683508329

https://www.lozere-tourisme.com/chez-pierre-et-dea-amatuzzi/ispagnac/hloloz048fs000wv

J1:

gite de Barre des Cévennes

SARL Combes

Gîte d’étape La Croisette

48400 – Barre-des-Cévennes

Téléphone : 04 66 45 05 28/ Mobile : 06 68 26 28 38

https://cevennes-gitetape.fr/

J2:

HOTEL du PARC - BRASSERIE du Carrefour Des Hommes de la Route

30570 l'espérou

0467826005 ou 0499516074

info@hotel-aigoual.com / www.hotel-aigoual.com

J3:

la Citerne chez Béatrice Daniau
à Meyrueis

 

https://www.endurance-lozere.fr/chambres-dhotes/

causse mejean 04 66 45 65 17

 
 



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