J4 Jeudi 25 juillet : Après un bon petit déjeuner, départ vers 9h.
Veronique ne sangle pas assez et la selle de Rhawa tourne lors du 1er quart d'heure avant de monter. On attaque une bonne montée à pied pour nous mettre en jambe. Arrivée au col de Cère à 1 294m avec une très jolie vue.
Passage à la Gravière avant l'ascension du col de Cabre par une chemin qui ressemble au lit d'une rivière asséchée remplie de cailloux.
On commence à monter tranquillement le Col de Cabre dont le dénivelé devient doucement de plus en plus important. Nous descendons de cheval et marchons. Chacun choisit son chemin et surtout son rythme. On fait une pause d'une dizaine de minutes en cours de route. Valérie se paye le luxe de bouloter des myrtilles sauvages. Le chemin se tranforme limite en parcours d'escalade à travers les rochers et la caillasse. Les chevaux ont monté le col comme de vraies chèvres !
Nous profitons de la vue sur le Téton de Vénus pour reprendre notre souffle.
Pause déjeuner dans un chemin fréquenté à coté du telesiege car l'ombre se fait rare.
Nous repartons en direction de Peyre Arse 1 806m par un chemin de crête étroit qui longe le vide. Et là, surprise ! un groupe de piétons avec deux ânes qui arrivent en face. Nous nous mettons dans le fort denivelé comme on peut. Remonter est plus difficile mais ça passe.
Passage au Puy Griou 1 690 m avant d'amorcer la descente dans des chemins pourris avant d'atteindre la forêt. Nous contournons un jeune taureau saler qui est tout seul dans la forêt et arrivons à Mandaille à 17h00.
Les chevaux sont au pré à l'entrée du village et nous en dortoir commun. Nous partageons donc la chambre avec deux personnes d'un autre groupe de randonneurs à pied. Pour la petite histoire, ils se plaignaient de la chaleur et certains voulaient se faire rapatrier. Ils cassaient donc les pieds au proprio du gîte pour qu'il leur trouve une solution.
Repas au restau du coin : truffade, viande salers, grosses salades et bons desserts.
J5 Vendredi 26 juillet :
La nuit fut EPIQUE !
L'un des randonneurs n'arrivait pas à dormir à cause du second nommé Didier qui ronfflait (et sûrement nous aussi...).
Il le reveille "Didier ! Tu ronfles, tu m'empêches de dormir....pfff j'ai vraiment une vie de merde" ....... ça nous a bien sûr tous reveillés alors que Didier lui, avait des boules quies. L'autre n'arrive toujours pas à s'endormir et commence à taper sur le lit en espérant l'empêcher de ronfler. Veronique voit rouge et lui indique qu'il a reveillé tout le monde ! Nous essayons de nous rendormir mais il recommence à taper sur le lit plusieurs fois.
Carole et Veronique se fâchent, elles lui indiquent qu'il est en communauté et qu'il doit trouver rapidement une solution pour nous laisser dormir. elles lui suggèrent de prendre une chambre d'hotel la prochaine fois mais pour le moment il peut aller dormir dehors sur un transat. Il ne dira plus rien ....
Le lendemain, on sort vite fait des lits pour aller nourir les chevaux et on se marre comme des baleines en repensant à cette folle nuit !! Valérie est déphasée, nous la laissons repiquer un peu. nous rions tellement qu'on doit nous entendre dans tout le village.
On revient prendre le petit déjeuner au gite avec l'autre groupe. L'ambiance n'est pas top, ils ont laissé 4 places d'un coté de la table et 1 autre à l'autre bout ... Ils ont dû se prendre la tête. Ils ont aussi bien attaqué le pain et nous ne mangerons pas à notre faim ... Bref chacun sa gueule dans ce groupe.
Lima a le jarret gonflé et boite à froid. Heureusement que c'est le dernier jour. Les plaies de sanglage de Rhawa et Alya n'ont pas empirées. Monoï commence à faire des crevasses aux pâturons.
Beaucoup de petites routes pour ce dernier jour.
Pour aller jusqu'au Col d'Aisses, il faudra bien suivre les barettes oranges car les chemins ne sont pas evidents à trouver, c'est assez compliqué. Pause carte au col d'Aisses car intérogations sur le tracé (plus de balisage et pleins de chemins dans tous les sens) ....finalement nous ne nous tromperons pas !
Pause déjeuner dans la forêt tant attendue ! Nous passons à coté du rocher de Saint Curiat et ensuite que de la petite route. Passage au-dessus de Vic-sur-Cère et nous essayons de faire un peu d'allures dès que les routes se transforment en stabilisé mais un couteau d'étrivière lâche sur la selle de Sandrine. Nous finissons donc au pas.
Soins aux chevaux avec une bonne douche et récurage de la plaie de Lima qui est encore gonflée.
Nous filons à la ferme du coin et repartons les bras chargés de fromages. Nous en profitons même pour partager des parts de tarte à la tome fraîche.
Repas et dodo à l'hôtel. La meilleure nuit pour Valérie qui fait une nuit complète ... sans Didier lol
Le retour en voiture sera un peu long en raison des retours de vacances et un gros accident sur l'autoroute. Nous avons dû faire plusieur aires pour pouvoir aller déjeuner. Arrivée à Briis vers 19h après avoir déposé Quix à son écurie.
C'était une randonnée très technique et fantastique côté paysage. Les juments se sont révélées calme et à l'écoute avec un pied très sûr pour Alya. Nous avons apprécié de ne pas avoir de gros temps ou brouillard lors de l'ascension du col de Cabre qui va rester longtemps gravé dans nos mémoires.